« Le bon angle »
« Montluçon Art Mobile », Fonds d’art moderne et contemporain, Montluçon, France
La série « Le bon angle » fait référence à la façon dont les personnes réalisent des selfies en cherchant l’angle qui les convient le mieux. Mais avec ce type d’images, des fois, on a du mal à reconnaître la personne, ce qu’arrive aussi avec les dessins que j’ai photographiés pour ces œuvres.
L’objectif de ce travail est de mettre en évidence comme sur les réseaux sociaux nous avons tendance à présenter la réalité de manière déformée.
Le bon angle est un projet né de l’envie de Silvia Velázquez de partager son travail à travers les réseaux sociaux. A l’aide de son smartphone, procédant comme pour un selfie, l’artiste a pris des photos de ses dessins sur papier puis utilisé l’application Instagram pour appliquer des filtres aux images obtenues. Ces dernières devenant à leur tour de nouvelles œuvres indépendantes.
Article: Internet et les réseaux sociaux en prise sur l’art mobile - ArtsHebdoMédias
https://www.instagram.com/silvia_velazquez_sv/
« Montluçon Art Mobile », Fonds d’art moderne et contemporain, Montluçon, France
La série « Le bon angle » fait référence à la façon dont les personnes réalisent des selfies en cherchant l’angle qui les convient le mieux. Mais avec ce type d’images, des fois, on a du mal à reconnaître la personne, ce qu’arrive aussi avec les dessins que j’ai photographiés pour ces œuvres.
L’objectif de ce travail est de mettre en évidence comme sur les réseaux sociaux nous avons tendance à présenter la réalité de manière déformée.
Le bon angle est un projet né de l’envie de Silvia Velázquez de partager son travail à travers les réseaux sociaux. A l’aide de son smartphone, procédant comme pour un selfie, l’artiste a pris des photos de ses dessins sur papier puis utilisé l’application Instagram pour appliquer des filtres aux images obtenues. Ces dernières devenant à leur tour de nouvelles œuvres indépendantes.
Article: Internet et les réseaux sociaux en prise sur l’art mobile - ArtsHebdoMédias
https://www.instagram.com/silvia_velazquez_sv/
« Géométries sensibles »
Dessins à l’encre de Chine et feutre
Le store est légèrement baissé. Dans la nuit presque tombée, les bâtiments d’en face ponctuent le paysage de lumières. A travers les vitres de l’atelier, la gare de Malley s’étale. A l’encre de Chine, Silvia Velázquez tire un trait, puis un autre. Serrant les rangs ou cernant une forme, ils ordonnent peu à peu l’espace. « J’ai voulu dessiner la gare, mais sans la regarder, pour voir ce dont je pouvais me souvenir. J’aime les lignes droites qui composent chaque chose ou être. Moi-même, je me vois comme un carré. » Rectangles, triangles et autres formes traduisent l’apparition nocturne. La feuille devient alors une « fenêtre ouverte[1] ». Non sur la ville, mais sur sa représentation. De ce premier dessin naît un deuxième, puis un troisième… Toute une série d’éléments architecturaux imaginaires. L’espace de papier troue le réel pour laisser flotter en son blanc des géométries souvent colorées aux caractéristiques singulières. Tantôt des parallélépipèdes glissent le long d’un même chemin de lignes formant un double sept. Tantôt un cube arbore des excroissances anguleuses. En majesté, chaque forme en contient d’autres qui s’imposent au regard avec simplicité et méthode. L’artiste s’inscrit dans la lignée des créateurs qui ordonnent l’espace en évoquant les règles qui régissent le monde, celles de la géométrie et des mathématiques. « Nul n’entre ici s’il n’est géomètre. » Ainsi le fronton de l’Académie fondée par Platon indiquait que rien ne peut être créé en dehors des lois intrinsèques de l’univers. Et surtout pas la pensée philosophique. Présentes dès l’origine des civilisations, certaines figures préoccupent un monde antique en quête d’harmonie. Notion essentielle en histoire de l’art. De la géométrie plane naît l’art de la mosaïque puis des formes plus complexes se dressent dans l’espace inventant le volume, cher aux architectes. Avec Platon, l’icosaèdre renvoie à l’eau, le cube à la terre, l’octaèdre à l’air, le tétraèdre au feu et le dodécaèdre à l’univers. L’environnement tout entier peut alors se décliner à travers des formes conceptuelles. Ainsi, celles de Silvia Velázquez entraînent l’observateur aux confins de l’abstraction et des symboles. Les objets travaillés à l’encre et au feutre portent la rigueur des esquisses numériques qui les précèdent et la maîtrise parfaite de la main qui les engendre. D’abord combinaison de 0 et de 1, ils se multiplient, se décalent, s’associent et prennent vie en un jeu d’angles, de lignes et de couleurs. Une vie concentrée, ramassée, dans une géométrie sensible.
Marie-Laure Desjardins, septembre 2017
ArtsHebdoMédias
[1] Expression empruntée à Leon Battista Alberti, La Peinture, 1436, Le Seuil, coll. « Sources du savoir », 2004. I.19.
« Mémoires et confidences »
Indian ink drawings
Through this series, Silvia reveals to us memories of childhood and youth in her country of origin, Uruguay, as well as her states of mind during and after her move to Switzerland.
The artist offers works mixing geometry and figuration, allowing different readings, but in which his own vision is deliberately expressed through the titles.
Several pieces refer to places and traditions that are difficult to decipher for those who have not lived or known Uruguay. However, they also represent an opportunity for her to share with the public part of the culture and traditions of this South American country.
Indian ink drawings
Through this series, Silvia reveals to us memories of childhood and youth in her country of origin, Uruguay, as well as her states of mind during and after her move to Switzerland.
The artist offers works mixing geometry and figuration, allowing different readings, but in which his own vision is deliberately expressed through the titles.
Several pieces refer to places and traditions that are difficult to decipher for those who have not lived or known Uruguay. However, they also represent an opportunity for her to share with the public part of the culture and traditions of this South American country.
« Mémoires et confidences »
Dessins à l’encre de Chine
À travers cette série, Silvia nous dévoile des souvenirs d’enfance et de jeunesse dans son pays d’origine, l’Uruguay, ainsi que ses états d’esprit pendant et après son déménagement en Suisse.
L'artiste propose des œuvres mêlant géométrie et figuration, permettant des lectures différentes, mais dans lesquelles sa propre vision s'exprime volontairement à travers les titres.
Plusieurs pièces font référence à des lieux et traditions difficiles à déchiffrer pour ceux qui n'ont pas vécu ou connu l'Uruguay. Cependant, ils représentent également une opportunité pour elle de partager avec le public une partie de la culture et des traditions de ce pays d’Amérique du Sud.
Dessins à l’encre de Chine
À travers cette série, Silvia nous dévoile des souvenirs d’enfance et de jeunesse dans son pays d’origine, l’Uruguay, ainsi que ses états d’esprit pendant et après son déménagement en Suisse.
L'artiste propose des œuvres mêlant géométrie et figuration, permettant des lectures différentes, mais dans lesquelles sa propre vision s'exprime volontairement à travers les titres.
Plusieurs pièces font référence à des lieux et traditions difficiles à déchiffrer pour ceux qui n'ont pas vécu ou connu l'Uruguay. Cependant, ils représentent également une opportunité pour elle de partager avec le public une partie de la culture et des traditions de ce pays d’Amérique du Sud.
« Labyrinthes»
Dessins à l’encre et feutre sur papier.
« Croisements »
Série de dix dessins à l’encre et feutre sur papier.
À travers cette série des dessins, je voulais parler des migrations, des fusions et des évolutions qu’expérimentent les cultures et les sociétés. Cela pour parler aussi de tolérance et de respect.
Dans cette recherche, je me suis souvenue tout de suite de l’ouvrage Petit-Bleu et Petit-Jaune de Leo Lionni qui m’avait beaucoup marqué quand j’étais petite fille et duquel je m’en suis inspirée.
Les deux premiers dessins représentent deux groupes de formes, celles aux lignes rouges et celles aux lignes bleues, qui dans les dessins suivants se rencontrent et finissent par fusionner. Il en résulte des nouvelles formes avec des lignes aux deux couleurs qui continuent à se fusionner avec d’autres pour créer encore d’autres formes. Chaque nouvelle figure garde un peu de chacune des formes qui lui ont donné naissance, mais à la fois elles sont singulières et originales.
« Des peurs et des joies »
Carte Blanche Prize 2020/2021
Indian ink drawings
With the series of drawings Des peurs et des joies, Silvia wants to talk about our fears as well as our joys.
This is because talking about our fears instead of running away from them helps us overcome and tame them. So sharing our fears with others can not only lead us to understand them better, but also lighten us up in seeing that however irrational they may seem, they also affect other people.
Through the drawing "Polymorphism", the artist wishes to introduce us to the subject by alluding to the different forms that fear can take. Indeed, fears play a very important role in the current collective consciousness, they are infinitely varied and constantly renewed. Not wanting to give it just a simple form, fear is represented as a polymorphic and complex object.
Subsequently, different fears will be dealt with, such as fear of the consequences of climate change, of the non-reciprocity of feelings, of illness, of aging or simply of uncertainty.
Transitioning between fear and joy, “The Phantom Train” is about fear, but at the same time about joy. Children like to be afraid because confronting this feeling, they learn to overcome it and it helps them to grow. For her realization, Silvia was inspired by the famous ghost train of Parque Rodó in Montevideo, Uruguay, which she frequented when she was little.
On the other hand, it is also very important to talk about the good things, the positive aspects of our lives and those little moments of pleasure that make us happy. This doesn't mean ignoring sadness, but trying to look on the bright side.
"Joy" and the rest of the color drawings in the series are all about this feeling of happiness. Burst out laughing, have a coffee, watch a good movie, etc.
Carte Blanche Prize 2020/2021
Indian ink drawings
With the series of drawings Des peurs et des joies, Silvia wants to talk about our fears as well as our joys.
This is because talking about our fears instead of running away from them helps us overcome and tame them. So sharing our fears with others can not only lead us to understand them better, but also lighten us up in seeing that however irrational they may seem, they also affect other people.
Through the drawing "Polymorphism", the artist wishes to introduce us to the subject by alluding to the different forms that fear can take. Indeed, fears play a very important role in the current collective consciousness, they are infinitely varied and constantly renewed. Not wanting to give it just a simple form, fear is represented as a polymorphic and complex object.
Subsequently, different fears will be dealt with, such as fear of the consequences of climate change, of the non-reciprocity of feelings, of illness, of aging or simply of uncertainty.
Transitioning between fear and joy, “The Phantom Train” is about fear, but at the same time about joy. Children like to be afraid because confronting this feeling, they learn to overcome it and it helps them to grow. For her realization, Silvia was inspired by the famous ghost train of Parque Rodó in Montevideo, Uruguay, which she frequented when she was little.
On the other hand, it is also very important to talk about the good things, the positive aspects of our lives and those little moments of pleasure that make us happy. This doesn't mean ignoring sadness, but trying to look on the bright side.
"Joy" and the rest of the color drawings in the series are all about this feeling of happiness. Burst out laughing, have a coffee, watch a good movie, etc.
« Des peurs et des joies »
Prix Carte Blanche 2020/2021
Dessins à l’encre de Chine
Avec la série de dessins Des peurs et des joies, Silvia souhaite parler de nos peurs ainsi que de nos joies.
Cela parce que parler de nos peurs au lieu de les fuir nous aide à les vaincre et à les apprivoiser. Donc, partager nos craintes avec les autres peut non seulement nous amener à mieux les comprendre, mais aussi à nous alléger en voyant que si irrationnelles elles puissent paraître, elles touchent aussi d’autres personnes.
À travers le dessin « Polymorphisme », l’artiste désire nous introduire au sujet en faisant allusion aux formes différentes que la peur peut prendre. En effet, les peurs tiennent un rôle très important dans la conscience collective actuelle, elles sont infiniment variées et sans cesse renouvelées. Ne voulant donc pas lui donner juste une forme simple, la peur est représentée comme un objet polymorphe et complexe.
Par la suite, différentes peurs seront traitées, telles que la peur aux conséquences du changement climatique, à la non-réciprocité des sentiments, à la maladie, à vieillir o tout simplement à l’incertitude.
Faisant la transition entre la peur et la joie, « Le train fantôme » parle de peur, mais en même temps de joie. Les enfants aiment avoir peur parce que se confrontant à ce sentiment, ils apprennent à le surmonter et cela les aide à grandir. Pour sa réalisation Silvia s’est inspirée du célèbre train fantôme du Parque Rodó à Montevideo en Uruguay quelle fréquentait quand elle était petite.
D’un autre côté, il est très important aussi de parler de bonnes choses, des aspects positifs de nos vies et de ces petits moments de plaisir que nous rendent heureux. Cela ne signifie pas ignorer la tristesse, mais essayer de regarder le bon côté des choses.
« La joie » et le reste des dessins en couleur de la série parlent justement de ce sentiment de bonheur. Éclater de rire, prendre un café, regarder un bon film, etc.
Prix Carte Blanche 2020/2021
Dessins à l’encre de Chine
Avec la série de dessins Des peurs et des joies, Silvia souhaite parler de nos peurs ainsi que de nos joies.
Cela parce que parler de nos peurs au lieu de les fuir nous aide à les vaincre et à les apprivoiser. Donc, partager nos craintes avec les autres peut non seulement nous amener à mieux les comprendre, mais aussi à nous alléger en voyant que si irrationnelles elles puissent paraître, elles touchent aussi d’autres personnes.
À travers le dessin « Polymorphisme », l’artiste désire nous introduire au sujet en faisant allusion aux formes différentes que la peur peut prendre. En effet, les peurs tiennent un rôle très important dans la conscience collective actuelle, elles sont infiniment variées et sans cesse renouvelées. Ne voulant donc pas lui donner juste une forme simple, la peur est représentée comme un objet polymorphe et complexe.
Par la suite, différentes peurs seront traitées, telles que la peur aux conséquences du changement climatique, à la non-réciprocité des sentiments, à la maladie, à vieillir o tout simplement à l’incertitude.
Faisant la transition entre la peur et la joie, « Le train fantôme » parle de peur, mais en même temps de joie. Les enfants aiment avoir peur parce que se confrontant à ce sentiment, ils apprennent à le surmonter et cela les aide à grandir. Pour sa réalisation Silvia s’est inspirée du célèbre train fantôme du Parque Rodó à Montevideo en Uruguay quelle fréquentait quand elle était petite.
D’un autre côté, il est très important aussi de parler de bonnes choses, des aspects positifs de nos vies et de ces petits moments de plaisir que nous rendent heureux. Cela ne signifie pas ignorer la tristesse, mais essayer de regarder le bon côté des choses.
« La joie » et le reste des dessins en couleur de la série parlent justement de ce sentiment de bonheur. Éclater de rire, prendre un café, regarder un bon film, etc.
« Nostalgias »
Indian ink and markers drawings
Ever since I was little, I have been very nostalgic. I have always loved old books, old songs, old movies and photographs from times past. However, I have always been a very positive person who likes to venture into projects and look to the future. These two facets of my personality seemed contradictory to me, nostalgia being generally associated with the idea of melancholy.
A few years ago, I came across an article that talked about recent scientific studies showing that nostalgia can have benefits. For example, it would make it possible to overcome periods of sadness by summoning the comforting moments of the past. It encourages us to rely on what we have experienced as happy to overcome the difficulties of the present.
This discovery encouraged me to want to know more, to explore the subject. This is how Nostalgias was born, a series of drawings that talk about childhood objects, the beneficial effects of nostalgia, its history and the use made of it in marketing. It also deals with the links that exist between Uruguay (my country of origin) and Switzerland (where I have lived for several years) about the history of this feeling.
Indian ink and markers drawings
Ever since I was little, I have been very nostalgic. I have always loved old books, old songs, old movies and photographs from times past. However, I have always been a very positive person who likes to venture into projects and look to the future. These two facets of my personality seemed contradictory to me, nostalgia being generally associated with the idea of melancholy.
A few years ago, I came across an article that talked about recent scientific studies showing that nostalgia can have benefits. For example, it would make it possible to overcome periods of sadness by summoning the comforting moments of the past. It encourages us to rely on what we have experienced as happy to overcome the difficulties of the present.
This discovery encouraged me to want to know more, to explore the subject. This is how Nostalgias was born, a series of drawings that talk about childhood objects, the beneficial effects of nostalgia, its history and the use made of it in marketing. It also deals with the links that exist between Uruguay (my country of origin) and Switzerland (where I have lived for several years) about the history of this feeling.
« Nostalgias »
Dessins à l’encre de Chine et feutres
Depuis toute petite, je suis très nostalgique. J’ai toujours adoré les vieux livres, les vieilles chansons, les vieux films et les photographies du temps passé. Cependant, j'ai toujours été une personne très positive qui aime s'aventurer dans des projets et regarder vers l'avenir. Ces deux facettes de ma personnalité me semblaient contradictoires, la nostalgie étant généralement associée à l'idée de mélancolie.
Il y a quelques années, j'ai trouvé par hasard un article qui parlait d'études scientifiques récentes démontrant que la nostalgie peut avoir des avantages. Par exemple, elle permettrait de surmonter les périodes de tristesse en convoquant les moments réconfortants du passé. Elle nous incite à nous appuyer sur ce que nous avons vécu d’heureux pour dépasser les difficultés du présent.
Cette découverte m'a encouragée à vouloir en savoir plus, à explorer le sujet. C'est ainsi qu’est née Nostalgias, série de dessins qui parle d'objets de l’enfance, des effets bénéfiques de la nostalgie, de son histoire et de l'usage qu'en fait le marketing. Elle traite également des liens qui existent entre l'Uruguay (mon pays d'origine) et la Suisse (où j’habite depuis plusieurs années) à propos de l'histoire de ce sentiment.
Dessins à l’encre de Chine et feutres
Depuis toute petite, je suis très nostalgique. J’ai toujours adoré les vieux livres, les vieilles chansons, les vieux films et les photographies du temps passé. Cependant, j'ai toujours été une personne très positive qui aime s'aventurer dans des projets et regarder vers l'avenir. Ces deux facettes de ma personnalité me semblaient contradictoires, la nostalgie étant généralement associée à l'idée de mélancolie.
Il y a quelques années, j'ai trouvé par hasard un article qui parlait d'études scientifiques récentes démontrant que la nostalgie peut avoir des avantages. Par exemple, elle permettrait de surmonter les périodes de tristesse en convoquant les moments réconfortants du passé. Elle nous incite à nous appuyer sur ce que nous avons vécu d’heureux pour dépasser les difficultés du présent.
Cette découverte m'a encouragée à vouloir en savoir plus, à explorer le sujet. C'est ainsi qu’est née Nostalgias, série de dessins qui parle d'objets de l’enfance, des effets bénéfiques de la nostalgie, de son histoire et de l'usage qu'en fait le marketing. Elle traite également des liens qui existent entre l'Uruguay (mon pays d'origine) et la Suisse (où j’habite depuis plusieurs années) à propos de l'histoire de ce sentiment.
Numbered edition limited to 100 copies. It includes a selection of drawings and photographs from the exhibition, in the form of 26 cards.
If you haven't already, don't hesitate to order yours ;)
Price: CHF 29 + 4.5 shipping within Switzerland.
(Shipping to others countries CHF 16)
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(Shipping to others countries CHF 16)
Édition numérotée limitée à 100 exemplaires. Elle comprend une sélection de dessins et de photographies de l'exposition, sous la forme de 26 fiches.
Si vous ne l'avez pas encore fait, n'hésitez pas à commander la vôtre ;)
Prix : CHF 29 + CHF 4.5 de frais d'envoi en Suisse.
(Expédition vers d'autres pays : CHF 16)
Si vous ne l'avez pas encore fait, n'hésitez pas à commander la vôtre ;)
Prix : CHF 29 + CHF 4.5 de frais d'envoi en Suisse.
(Expédition vers d'autres pays : CHF 16)
La presse en parle !
PROJECT FOR THE ARTIST RESIDENCY
The objective of this residence is above all to confront me with a new workspace and with the gaze of visitors while letting me soak up the atmosphere of the museum.
I want to make a drawing in A4 format per day which will then be photocopied and copies of which will be made available to the public free of charge.
The subject of the drawing will be decided in situ, thus allowing the work to arise from the very experience of being in that space. Can be inspired by the works, the architecture or even the visitors.
With this project, I seek to question the public about the concept of an original and unique work of art, which we tend to sanctify, as well as about its market value. The choice to reproduce the work is intended to allude to the work of Albrecht Dürer who was one of the first artists to bring the art of engraving into the collections. This inexpensive medium, especially in comparison to painting, multiplied the original and made art accessible to more people.
One of the cheapest ways to physically reproduce a work on paper these days is to photocopy it, but what value will that unsigned reproduction have in the eyes of the public?
The objective of this residence is above all to confront me with a new workspace and with the gaze of visitors while letting me soak up the atmosphere of the museum.
I want to make a drawing in A4 format per day which will then be photocopied and copies of which will be made available to the public free of charge.
The subject of the drawing will be decided in situ, thus allowing the work to arise from the very experience of being in that space. Can be inspired by the works, the architecture or even the visitors.
With this project, I seek to question the public about the concept of an original and unique work of art, which we tend to sanctify, as well as about its market value. The choice to reproduce the work is intended to allude to the work of Albrecht Dürer who was one of the first artists to bring the art of engraving into the collections. This inexpensive medium, especially in comparison to painting, multiplied the original and made art accessible to more people.
One of the cheapest ways to physically reproduce a work on paper these days is to photocopy it, but what value will that unsigned reproduction have in the eyes of the public?
PROJET POUR LA RÉSIDENCE D’ARTISTE
L’objectif de cette résidence est avant tout de me confronter à un nouvel espace de travail et au regard des visiteurs tout en me laissant imprégner de l’atmosphère du musée.
Je souhaite réaliser un dessin au format A4 par jour qui sera par la suite photocopié et dont les copies seront mises à disposition du public gratuitement.
Le sujet du dessin sera décidé in situ, permettant de cette façon que l’œuvre naisse de l’expérience même de me trouver à cet espace-là. Pouvant être inspiré par les œuvres, l’architecture ou même les visiteurs.
Avec ce projet, je cherche à questionner le public sur le concept d’œuvre d’art original et unique, qu’on a tendance à sacraliser, ainsi qu’au sujet de sa valeur marchande. Le choix de reproduire l’œuvre veut faire allusion au travail d’Albrecht Dürer qui a été l’un des premiers artistes à faire entrer l’art de la gravure dans les collections. Ce médium peu coûteux, surtout en comparaison avec la peinture, multipliait l’original et rendait l’art accessible à un plus grand nombre de personnes.
De nos jours, l’un des moyens les moins coûteux de reproduire physiquement une œuvre sur papier est de la photocopier, mais quelle valeur aura cette reproduction non signée aux yeux du public ?
L’objectif de cette résidence est avant tout de me confronter à un nouvel espace de travail et au regard des visiteurs tout en me laissant imprégner de l’atmosphère du musée.
Je souhaite réaliser un dessin au format A4 par jour qui sera par la suite photocopié et dont les copies seront mises à disposition du public gratuitement.
Le sujet du dessin sera décidé in situ, permettant de cette façon que l’œuvre naisse de l’expérience même de me trouver à cet espace-là. Pouvant être inspiré par les œuvres, l’architecture ou même les visiteurs.
Avec ce projet, je cherche à questionner le public sur le concept d’œuvre d’art original et unique, qu’on a tendance à sacraliser, ainsi qu’au sujet de sa valeur marchande. Le choix de reproduire l’œuvre veut faire allusion au travail d’Albrecht Dürer qui a été l’un des premiers artistes à faire entrer l’art de la gravure dans les collections. Ce médium peu coûteux, surtout en comparaison avec la peinture, multipliait l’original et rendait l’art accessible à un plus grand nombre de personnes.
De nos jours, l’un des moyens les moins coûteux de reproduire physiquement une œuvre sur papier est de la photocopier, mais quelle valeur aura cette reproduction non signée aux yeux du public ?
ADRESSE E-MAIL
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silviavelazquez80[at]hotmail.com
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