Silvia Velázquez
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 « ​Des peurs et des joies »
Prix Carte Blanche 2020/2021
Dessins à l’encre de Chine 

Avec la série de dessins Des peurs et des joies, Silvia souhaite parler de nos peurs ainsi que de nos joies.
Cela parce que parler de nos peurs au lieu de les fuir nous aide à les vaincre et à les apprivoiser. Donc, partager nos craintes avec les autres peut non seulement nous amener à mieux les comprendre, mais aussi à nous alléger en voyant que si irrationnelles elles puissent paraître, elles touchent aussi d’autres personnes.
À travers le dessin « Polymorphisme », l’artiste désire nous introduire au sujet en faisant allusion aux formes différentes que la peur peut prendre. En effet, les peurs tiennent un rôle très important dans la conscience collective actuelle, elles sont infiniment variées et sans cesse renouvelées. Ne voulant donc pas lui donner juste une forme simple, la peur est représentée comme un objet polymorphe et complexe.
Par la suite, différentes peurs seront traitées, telles que la peur aux conséquences du changement climatique, à la non-réciprocité des sentiments, à la maladie, à vieillir o tout simplement à l’incertitude.
Faisant la transition entre la peur et la joie, « Le train fantôme » parle de peur, mais en même temps de joie. Les enfants aiment avoir peur parce que se confrontant à ce sentiment, ils apprennent à le surmonter et cela les aide à grandir. Pour sa réalisation Silvia s’est inspirée du célèbre train fantôme du Parque Rodó à Montevideo en Uruguay quelle fréquentait quand elle était petite.
D’un autre côté, il est très important aussi de parler de bonnes choses, des aspects positifs de nos vies et de ces petits moments de plaisir que nous rendent heureux. Cela ne signifie pas ignorer la tristesse, mais essayer de regarder le bon côté des choses.
« La joie » et le reste des dessins en couleur de la série parlent justement de ce sentiment de bonheur. Éclater de rire, prendre un café, regarder un bon film, etc.

 « ​Mémoires et confidences »
Dessins à l’encre de Chine 

À travers cette série, Silvia nous dévoile des souvenirs d’enfance et de jeunesse dans son pays d’origine, l’Uruguay, ainsi que ses états d’esprit pendant et après son déménagement en Suisse.
L'artiste propose des œuvres mêlant géométrie et figuration, permettant des lectures différentes, mais dans lesquelles sa propre vision s'exprime volontairement à travers les titres.
Plusieurs pièces font référence à des lieux et traditions difficiles à déchiffrer pour ceux qui n'ont pas vécu ou connu l'Uruguay.  Cependant, ils représentent également une opportunité pour elle de partager avec le public une partie de la culture et des traditions de ce pays d’Amérique du Sud.
 
​« Géométries sensibles »
Dessins à l’encre de Chine et feutre
​ 
Le store est légèrement baissé. Dans la nuit presque tombée, les bâtiments d’en face ponctuent le paysage de lumières. A travers les vitres de l’atelier, la gare de Malley s’étale. A l’encre de Chine, Silvia Velázquez tire un trait, puis un autre. Serrant les rangs ou cernant une forme, ils ordonnent peu à peu l’espace. « J’ai voulu dessiner la gare, mais sans la regarder, pour voir ce dont je pouvais me souvenir. J’aime les lignes droites qui composent chaque chose ou être. Moi-même, je me vois comme un carré. » Rectangles, triangles et autres formes traduisent l’apparition nocturne. La feuille devient alors une « fenêtre ouverte[1] ». Non sur la ville, mais sur sa représentation. De ce premier dessin naît un deuxième, puis un troisième… Toute une série d’éléments architecturaux imaginaires. L’espace de papier troue le réel pour laisser flotter en son blanc des géométries souvent colorées aux caractéristiques singulières. Tantôt des parallélépipèdes glissent le long d’un même chemin de lignes formant un double sept. Tantôt un cube arbore des excroissances anguleuses. En majesté, chaque forme en contient d’autres qui s’imposent au regard avec simplicité et méthode. L’artiste s’inscrit dans la lignée des créateurs qui ordonnent l’espace en évoquant les règles qui régissent le monde, celles de la géométrie et des mathématiques. « Nul n’entre ici s’il n’est géomètre. » Ainsi le fronton de l’Académie fondée par Platon indiquait que rien ne peut être créé en dehors des lois intrinsèques de l’univers. Et surtout pas la pensée philosophique. Présentes dès l’origine des civilisations, certaines figures préoccupent un monde antique en quête d’harmonie. Notion essentielle en histoire de l’art. De la géométrie plane naît l’art de la mosaïque puis des formes plus complexes se dressent dans l’espace inventant le volume, cher aux architectes. Avec Platon, l’icosaèdre renvoie à l’eau, le cube à la terre, l’octaèdre à l’air, le tétraèdre au feu et le dodécaèdre à l’univers. L’environnement tout entier peut alors se décliner à travers des formes conceptuelles. Ainsi, celles de Silvia Velázquez entraînent l’observateur aux confins de l’abstraction et des symboles. Les objets travaillés à l’encre et au feutre portent la rigueur des esquisses numériques qui les précèdent et la maîtrise parfaite de la main qui les engendre. D’abord combinaison de 0 et de 1, ils se multiplient, se décalent, s’associent et prennent vie en un jeu d’angles, de lignes et de couleurs. Une vie concentrée, ramassée, dans une géométrie sensible.
Marie-Laure Desjardins, septembre 2017
ArtsHebdoMédias

[1] Expression empruntée à Leon Battista Alberti, La Peinture, 1436, Le Seuil, coll. « Sources du savoir », 2004. I.19.
Photo
Géométries sensibles © Silvia Velázquez 2017
 « Le bon angle » 
 « Montluçon Art Mobile », Fonds d’art moderne et contemporain, Montluçon, France

La série « Le bon angle » fait référence à la façon dont les personnes réalisent des selfies en cherchant l’angle qui les convient le mieux.  Mais avec ce type d’images, des fois, on a du mal à reconnaître la personne, ce qu’arrive aussi avec les dessins que j’ai photographiés pour ces œuvres.
L’objectif de ce travail est de mettre en évidence comme sur les réseaux sociaux nous avons tendance à présenter la réalité de manière déformée.
 
​Le bon angle est un projet né de l’envie de Silvia Velázquez de partager son travail à travers les réseaux sociaux. A l’aide de son smartphone, procédant comme pour un selfie, l’artiste a pris des photos de ses dessins sur papier puis utilisé l’application Instagram pour appliquer des filtres aux images obtenues. Ces dernières devenant à leur tour de nouvelles œuvres indépendantes. 
Article: 
Internet et les réseaux sociaux en prise sur l’art mobile - ArtsHebdoMédias
https://www.instagram.com/silvia_velazquez_sv/ 
Photo
Le bon angle © Silvia Velázquez 2019, photo Bérénice Serra

« Croisements »
Série de dix dessins à l’encre et feutre sur papier.
  
À travers cette série des dessins, je voulais parler des migrations, des fusions et des évolutions qu’expérimentent les cultures et les sociétés.  Cela pour parler aussi de tolérance et de respect. 
Dans cette recherche, je me suis souvenue tout de suite de l’ouvrage Petit-Bleu et Petit-Jaune de Leo Lionni qui m’avait beaucoup marqué quand j’étais petite fille et duquel je m’en suis inspirée.
Les deux premiers dessins représentent deux groupes de formes, celles aux lignes rouges et celles aux lignes bleues, qui dans les dessins suivants se rencontrent et finissent par fusionner.  Il en résulte des nouvelles formes avec des lignes aux deux couleurs qui  continuent à se fusionner avec d’autres pour créer encore d’autres formes.  Chaque nouvelle figure garde un peu de chacune des formes qui lui ont donné naissance, mais à la fois elles sont singulières et originales.

« Labyrinthes» 
Dessins à l’encre et feutre sur papier.
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