Silvia Velázquez
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PROCHAINEMENT

Prix Carte Blanche 
REPORTÉ - 29 MAI 2021
​

Des peurs et des joies
Silvia Velázquez

Lauréate  
 
Vernissage : samedi 7 novembre de 10h à 18h lors de la Journée des Arts à Nyon

Exposition du 7 au 29 novembre 2020

Horaires 
Samedis de 10h à 17h30
Dimanches de 13h30 à 17h30

 
Présence de l’artiste 
Samedi 7 novembre           de 11h à 18h
Samedi 14 novembre         de 14h à 17h30
Samedi 21 novembre         de 14h à 17h30
Dimanche 29 novembre    de 13h30 à 17h30

 
Esquisse Galerie d'Art*   
Rue de Rive 33
1260 Nyon
Suisse
*(espace généreusement mis à disposition pour le prix par M. Deville)



​RÉCEMMENT

Photo

Exposition collective L-Imprimerie
Vernissage  le jeudi 5 novembre à 19h00
mercredi au vendredi: 16h – 19h
samedi: 14h -18h
dimanche: 10h-14h
​

L-Imprimerie
Avenue de Morges 33
1004 Lausanne, Suisse
​

Au vu de la situation sanitaire, n'hésitez pas à planifier votre visite en nous envoyant un mot à hello@l-imprimerie.ch
Les masques sont obligatoires, désinfectant à disposition.



​« MYTHOLOGIES GÉOMÉTRIQUES »
SILVIA VELAZQUEZ & JEAN LEGROS (1917 - 1981)

Exposition du samedi 30 mai au samedi 27 juin 2020
Galerie Gratadou
12 rue de Thorigny 75003 Paris
Du mardi au samedi, de 14:30 à 19:00

Mythologies géométriques
 
L’abstraction est une des plus grandes aventures artistiques du XXe siècle, rompant radicalement avec la tradition occidentale. S’engageant dans une divergence difficile à assumer, totalement associée aux aspirations des avant-gardes, elle a contraint de nombreux peintres à prendre la plume. Affirmer l’autonomie de l’art, qui s’affranchit de la réalité, échappe aux conventions, aux académismes, telle était l’ambition. Mais il fallait bien légitimer l’audace, en revendiquant le « spirituel dans l’art », l’introspection de la psyché ou encore les avancées de la science. Un langage plastique novateur et autant de fabulations diverses, de mythologies nouvelles qui trouvent leur essor dans l’abandon du réalisme. Bien entendu, il y eut des fulgurances et des extrêmes, mais aussi des étapes. L’émergence de grammaires plastiques comme d’inspirations abstraites soufflées par la nature. Jean Legros, né en 1917, n’a pas choisi d’emblée de s’exprimer par le signe. L’artiste, qui dans sa jeunesse avait côtoyé des classiques comme André Derain, Charles Despiau ou Francis Gruber, ne se laissa convaincre par sa vocation de peintre qu’après avoir fait l’expérience de l’absurdité de la guerre et s’être engagé dans la résistance. Celui qui a suivi une double formation en philosophie et psychologie choisit d’abord la figuration. Pourtant, bientôt, ses paysages changent. Peu à peu, la peinture se transforme, annonce une suite. Plus encore que la forme, c’est la couleur qui se saisit de l’œuvre. Elle opère par bandes d’aplats parallèles ou de biais et sature l’espace, révélant ainsi un regard attentif au découpage marqué des paysages de la Touraine et de la Beauce, où vécut l’artiste. Parfois contenue dans des figures au tracé précis, elle s’exprime par un agencement dans le blanc des toiles, pouvant aller jusqu’à réinterpréter le réel, comme pour Les Grues de Beaubourg. A ce travail révélateur et emblématique d’une époque et d’une géographie, Christophe Gratadou a choisi d’adjoindre celui d’une artiste née en 1980, en Uruguay. Autre temps, autre inspiration, autre mythologie. Rompue à la pratique des mathématiques, Silvia Velázquez n’a jamais imaginé créer autrement qu’en géométrisant les formes. Ses dessins à l’encre de Chine font naître des architectures énigmatiques. Carrés, cubes, triangles et autres parallélépipèdes s’assemblent si étonnamment qu’ils agissent sur l’esprit comme un message codé. Chacun d’entre eux, tel un art narratif, rend compte du quotidien de l’artiste. Son dessin se déploie en autant d’épisodes qu’il y a de feuilles au mur. Développé depuis plus de dix ans, ce journal intime, paradoxalement abstrait, se précise cependant à la lecture des titres indiquant un récit autobiographique. Dans la galerie, le regard passe alors d’une singulière histoire de l’abstraction avec Jean Legros à l’abstraction singulière d’une histoire avec Silvia Velázquez. S’enthousiasmant pour ces deux mythologies géométriques.

Marie-Laure Desjardins
Critique d’art
 
Jean Legros
Psychologue, sociologue et philosophe, peintre et chercheur, Jean Legros développe dans les années 1970 une œuvre picturale d’abstraction minimaliste rigoureusement géométrique autour de ce qu’il nomme la couleur énergétique. Jean Legros exposa régulièrement dans les galeries Simone Heller, Robert Prouté, Visconti, Messine, Lahumière entre 1956 et 1981 (FIAC et galerie Lahumière de 1989 et 1996).
 
Silvia Velázquez
Née en 1980 à Punta del Este, en Uruguay, Silvia Velázquez vit en Suisse depuis 2009. Tourné vers la géométrie, son travail n’a de cesse d’interroger la ligne et les espaces tout autant que l’intime et la mémoire. Si l’artiste laisse à chaque œuvre la capacité d’être interprétée singulièrement par tous, elle s’adonne à l’exercice du titre pour en exprimer sa propre vision. Ses dessins sont méticuleusement travaillés à l’encre de Chine. 
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