Biographie Silvia Velázquez (née en 1980 en Uruguay, vit et travaille en Suisse) développe une pratique sensible et introspective, ancrée dans les notions de mémoire, d'intime et de transmission. À travers une diversité de médiums et de techniques, son travail interroge ce qui subsiste — les traces, les gestes, les objets — lorsque le souvenir s'efface ou vacille. Formée à la gravure et à l'histoire de l'art en tant qu’étudiante libre, actuellement en licence à l'École des arts de la Sorbonne, elle poursuit une recherche plastique où l'expérience personnelle se transforme en matière poétique. Dans des séries comme …et au final tout ira bien, Nostalgias, ou Mémoires et confidences, elle explore la cartographie affective de l'espace domestique, les héritages invisibles, et les tensions entre oubli et persistance. La dimension du partage est au cœur de sa démarche. À travers ses œuvres, elle cherche à créer des espaces d'identification, où les spectateur·rice·s peuvent retrouver leurs propres émotions. Elle envisage l'art comme un geste de mise en lien, une manière de briser l'isolement des vécus sensibles. Le textile, le papier, les formats modestes et les gestes quotidiens occupent une place centrale. Chaque projet devient ainsi un fragment de mémoire intime rendu visible, une tentative de capter ce qui reste. |
Biography Silvia Velázquez (born in 1980 in Uruguay, lives and works in Switzerland) develops a sensitive and introspective practice rooted in themes of memory, intimacy, and transmission. Through a variety of media and techniques, her work explores what endures—traces, gestures, objects—when memory fades or falters. With a background in printmaking and art history acquired outside formal academic pathways, she is currently pursuing a degree in Fine Arts at the École des Arts de la Sorbonne. Her artistic research transforms personal experience into poetic material. In series such as …et au final tout ira bien, Nostalgias, and Mémoires et confidences, she maps the affective terrain of domestic spaces, invisible inheritances, and the tensions between forgetting and persistence. The dimension of sharing is central to her approach. Through her works, she seeks to create spaces of resonance, where viewers may recognize their own emotions. She sees art as a gesture of connection—a way to break the isolation of intimate experience. Textiles, paper, modest formats, and everyday gestures hold a central place in her practice. Each project becomes a fragment of intimate memory made visible—a quiet attempt to hold on to what remains. |