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« Ceci est une chaise » Le point de départ pour la réalisation de cette installation a été la « chaise ». Après avoir parcouru brocantes et magasins de seconde main, je suis finalement tombée sur ce siège qui aurait pu être, à lui seul, une œuvre d’art. Considérant absolument superflue l’intervention directe sur un tel objet, ici la « chaise », celui-ci devient une œuvre d’art non seulement par sa représentation dans le dessin accroché au mur, mais aussi, et surtout, par sa mise en scène. C’est au travers du diptyque, que je laisse une empreinte tangible de mon intervention. Dans la première partie de celui-ci, j’ai voulu faire allusion au public qui viendra parcourir l’exposition et qui prendra place dans l’œuvre pour l’achever et la compléter par le simple geste de s’y asseoir. Afin de renforcer l’idée qu’il s’agit bien d’une œuvre d’art, j’ai non seulement représenté l’objet et son espace, mais j’ai également dessiné un piédestal sur lequel, en quelque sorte, le tout viendrait s’appuyer. Titre de l’installation: Ceci est une chaise
Chaise d'angle, ruban gris sur le sol, dessin à l’encre de chine et feutres. Année : 2016 |
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Melancolía
Une des préoccupations qui fait partie de mon processus de création est la désacralisation de l’art dans le but de le démocratiser et de le rendre plus accessible. Dans ce sens, j’aime interroger le public à propos de l'œuvre d'art unique que nous avons tendance à sacraliser, ainsi que sur sa matérialité et sa valeur commerciale.
Pour l’installation, j’ai cherché l’inspiration dans la célèbre gravure « Melencolia I » d'Albrecht Dürer. Tout le processus a commencé sur ordinateur avec la création d’une œuvre numérique. Une fois cette œuvre numérique accomplie, j’ai procédé à la « copier » à la main en me servant des feutres et de l’encre de chine sur papier. Laissant à l’observateur trouver, sans doute, des différences entre « l’original » et « la copie ».
Une troisième phase du processus a consisté à l’impression de l’œuvre « original » (numérique). Pour ce faire, j’ai utilisé une imprimante au jet d’encre munie de nouveaux cartouches. Ensuite, les impressions dont le nombre a été déterminé par l’épuisement de l’une des couleurs, ont été numérotées et signées. En permettant à l'observateur de manipuler les impressions, il est capable de voir comment, malgré les apparences, chaque impression est différente. Surtout lorsqu'on confronte les premières (cartouche d'encre pleine) aux dernières qui auront des couleurs plus pâles, voire très différentes.
Le public se trouve donc face à trois éléments : le dessin fait à la main, les impressions et un lien vers une page web qui leur permettra de voir et télécharger l’image original ainsi que de visionner la vidéo « Nacimiento de una obra de arte» (« Naissance d’une œuvre d’art »).
Concernant mon choix d’inspiration, portée sur la gravure de Dürer, celle-ci n’est pas arbitraire elle se base sur le fait que ce dernier a été un des premières artistes à faire entrer l’art de la gravure dans les collections. Ce medium peu coûteux, surtout en comparaison avec la peinture, multipliait l’original sans pour autant le reproduire et rendait l’art accessible à un plus grand nombre de personnes.
Objectifs du projet
À travers Melancolía, je souhaite poser les questions suivantes :
Une des préoccupations qui fait partie de mon processus de création est la désacralisation de l’art dans le but de le démocratiser et de le rendre plus accessible. Dans ce sens, j’aime interroger le public à propos de l'œuvre d'art unique que nous avons tendance à sacraliser, ainsi que sur sa matérialité et sa valeur commerciale.
Pour l’installation, j’ai cherché l’inspiration dans la célèbre gravure « Melencolia I » d'Albrecht Dürer. Tout le processus a commencé sur ordinateur avec la création d’une œuvre numérique. Une fois cette œuvre numérique accomplie, j’ai procédé à la « copier » à la main en me servant des feutres et de l’encre de chine sur papier. Laissant à l’observateur trouver, sans doute, des différences entre « l’original » et « la copie ».
Une troisième phase du processus a consisté à l’impression de l’œuvre « original » (numérique). Pour ce faire, j’ai utilisé une imprimante au jet d’encre munie de nouveaux cartouches. Ensuite, les impressions dont le nombre a été déterminé par l’épuisement de l’une des couleurs, ont été numérotées et signées. En permettant à l'observateur de manipuler les impressions, il est capable de voir comment, malgré les apparences, chaque impression est différente. Surtout lorsqu'on confronte les premières (cartouche d'encre pleine) aux dernières qui auront des couleurs plus pâles, voire très différentes.
Le public se trouve donc face à trois éléments : le dessin fait à la main, les impressions et un lien vers une page web qui leur permettra de voir et télécharger l’image original ainsi que de visionner la vidéo « Nacimiento de una obra de arte» (« Naissance d’une œuvre d’art »).
Concernant mon choix d’inspiration, portée sur la gravure de Dürer, celle-ci n’est pas arbitraire elle se base sur le fait que ce dernier a été un des premières artistes à faire entrer l’art de la gravure dans les collections. Ce medium peu coûteux, surtout en comparaison avec la peinture, multipliait l’original sans pour autant le reproduire et rendait l’art accessible à un plus grand nombre de personnes.
Objectifs du projet
À travers Melancolía, je souhaite poser les questions suivantes :
- Est-ce que l’image vectorielle, immatérielle et reproductible à l’infini, est une œuvre d’art ?
- Le dessin réalisé à la main d’après l’œuvre numérique, est-il une copie ou un original ?
- Les impressions, sont-elles des œuvres d’art ?Pourquoi ?Seraient-elles des œuvres d’art sans être signées et numérotées ?
- Laquelle des œuvres a plus de valeur à votre avis et pourquoi ?
- Une des possibilités, pour accentuer la question de la valeur, est de proposer à la vente une partie des impressions et que son prix soit "à volonté". Ce qui confrontera le public à une situation réelle dans laquelle ils devront décider combien ils sont disposés à payer pour acquérir un multiple réalisé grâce à une imprimante.